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; бо Seconde Iournee |
IVierge Marie de gli Angeli, de qu’il ne regrette pas d’y retourner
deux fois,veu que la chofe mente bien vne double remarque, de
l’aduertis de plus (le l’auoy ey deii'us oublié ) qui! y a aultant de
portes, de chemins foubs icelIes,comme foubs les Antonianei,
ou iay e ftè long temps auiiy. r ',
Or ayant bien veu, de tout remarque,qu’il prenne le chemin ,
qui vâ a s. Marie Maieur,au deiîoubs de laquelle dans la vallee il !
j trouUerra l’Eglife de s.^Potentiene ou eftoient anciennement les
leftuuesde Nouatius. *
J Vn peu au delfus, au lieu, ou eft a prefent le monaftere de s.
I Laurens in Paiifperna eftoient les eftuues Olimpies, auec grand
] édifices par ce qu’elles arriuoient de lVn a l’aultre coftè . Cpm-
1 me Гоп peut veoir de s.Marie Maieur.Sounent les pauures Aegy-1
I ptiens y vont loger.
Du temple drIJîsy & aultres ebofes.
A V mefmc endroidl ou eft a prefent s. Marie Maieur, eftoit |
anciennement le temple d’J.fis, que les Romains eftimo
■ient grandement. - . 1
Et là,ou eft or la chapelle des.Luc auprès de l’Eglife de s.Ma
rie Maieur iusques en bas eftoit le bois facrè a la grarde Daefie
Iuhon,qui eft auiourd’huy incorporé la vigne du Pape Sixte .
Vn peu au deifus dans la vigne de s. Anthoine, eftoit le fiché,
& admirable temple de Diane,ou les Romainsfaifoientleurs
facrifices auec g *ande opulence,& richeiïès.
De l’aultre coftè,ou eft a prefent l’Eglife de s. Martin, eftoit le
temple de Mars,que tous les Capitaines,& Soldatz adoroient.
Des feptSales^du CoUfee}& aultres Antiquitez •
A Yant après parsè ladite Eglife,il trouuerra vue rue, qui le
mènera droidi a s.Pierre in Vincula,mais la îaiifant, qu’il
prennela première mette qu’il trouuerra, de en icelle il
v e r r a vne chofe admirable que l’Empereur Titus fit pour fon
Pontife. . j
Cela eftant veu qu’il retourne de hors, de pafle en bas paf le
premier chemin entre les vignes, qui le conduira a s: Clément
monaftere de Religieux,puis arriuant a l’admirable Antique
Theatre de Vefpaüan didïle Colifee,il verra vne machine, qui a
la vérité n’a point de femblableau monde, biéqueceluy de Vé
rone foit beau,toutesfois ceftuy cy le furpaffe en fabrique,de grà-
deur
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